La Légende du Phénix 

Replié sur une butte et blotti derrière le centre postal et l'école Jean Jaurès, le surprenant club de l'ASPTT Auch se dissimule et se préserve des regards. 

C'est au hasard d'un détour, d'une petite rue puis d'un chemin étroit et mystérieux qu'il se découvre enfin, accessible aux seuls curieux et passionnés de la petite balle jaune. 

Tel un petit village caché dans la ville, il révèle son étonnante singularité, à la fois celle de ses habitants et de ses infrastructures hors du temps et des modes. 

Parlons tout d'abord de ses villageois, fiers, frondeurs et irréductibles (89 au dernier recensement), qui résistent et luttent depuis la nuit des temps contre l'adversité, tempêtes, vents et marées, pour la survie de leur cher village, souvent menacé de disparition dans sa longue histoire. 

D'où leur surnom de Phénix, animal légendaire renaissant de ses cendres, devenu l'emblème du club. 

Le saviez-vous ?

 

Oiseau fabuleux, originaire d'Éthiopie et rattaché au culte du Soleil, en particulier dans l'ancienne Égypte et dans l'Antiquité classique. Le phénix était, disait-on, une sorte d'aigle, mais de taille considérable ; son plumage se parait de rouge, de bleu et d'or éclatant, et son aspect était splendide. Il vivait très longtemps : aucune tradition ne mentionne une existence inférieure à cinq cents ans. N'ayant pu se reproduire, le phénix, quand il sentait sa fin venir, construisait un nid de branches aromatiques et d'encens, y mettait le feu et se consumait dans les flammes. Des cendres de ce bûcher surgissait un nouveau phénix.

Il figurait l'immortalité : ainsi, Rome toujours renaissante était comparée au phénix, et il apparut sur les monnaies du Bas-Empire comme emblème de la Ville éternelle

Mosaïque exposée au Musée du Capitole à Rome. Etonnamment, le tennis se pratiquait déjà au pied du Colisée sous le regard admiratif des Phénix (date approximative : 50 av. J.C).

Source (non prouvée) : professeur émérite Mito Magnus archéologue en chef des fouilles de la Rome Antique